Le problème est connu : les départements des urgences hospitalières à travers la province débordent. La cause principale de ce chaos ? Environ un patient sur deux qui se présente à l’urgence n’a pas d’ennui de santé majeur. Or, ces circonstances engorgent les hôpitaux et empêchent plusieurs personnes d’avoir accès à des soins adéquats rapidement. Heureusement, d’autres ressources médicales existent. Un virage de société et un changement significatif d’habitudes s’imposent donc afin de réchapper à cette situation alarmante.
Avant de vous présenter à l’hôpital, il est primordial de mesurer et d’établir la gravité de votre état de santé afin de vous orienter vers la meilleure ressource adaptée à votre condition. Le problème auquel vous faites face doit-il être traité de manière prioritaire ? Ou peut-il être pris en charge de façon non urgente ? En cas de doute, vous pouvez toujours vous référer au service de consultation téléphonique gratuit Info-Santé 811. Une infirmière évaluera votre situation et vous conseillera sur les avenues de traitements possibles. Elle sera également en mesure de vous indiquer si vous devez faire appel à un médecin dans l’immédiat ou non.
Selon votre situation, l’urgence ne devrait pas être votre premier choix pour obtenir des soins. D’autres ressources médicales plus appropriées et mieux indiquées existent.
La plupart des urgences sont ouvertes 24 heures par jour, 365 jours par année. À votre arrivée, l’infirmière du triage évaluera votre état de santé et établira le degré d’urgence de votre problème. C’est la gravité de la condition des patients qui se présentent à l’hôpital qui détermine l’ordre de priorité de la prise en charge, et donc, du délai d’attente. Les symptômes suivants nécessitent des soins rapidement si :
Bien que les antécédents médicaux, l’état de santé ou la prise de médicaments puissent faire en sorte que certains patients doivent se présenter à l’urgence pour des problèmes considérés non urgents, vous devriez songer à d’autres ressources pour des symptômes tels que :
Le gouvernement travaille sur l’implantation de nouvelles mesures destinées à diminuer la pression sur les urgences. Toutefois, en tant que citoyens et d’usagers du système de la santé du Québec, nous devons également faire notre part pour atténuer la situation de crise actuelle.